Les anglophones non natifs se trouvent profondément désavantagés dans toutes les activités scientifiques, car ils ont besoin de plus de temps pour lire des articles en anglais, rédiger des articles scientifiques en anglais, et préparer des présentations orales en anglais, par rapport à leurs pairs anglophones natifs.
Ils ont également besoin d’un effort supplémentaire pour la relecture en anglais, et leurs articles sont plus souvent rejetés ou révisés en raison de problèmes linguistiques.
L’étude publiée la semaine dernière (18/07/23) dans la revue PLoS Biology et menée par une équipe multiculturelle et multilingue de l’université du Queensland, dirigée par Tatsuya Amano, chercheur en biodiversité, a fait appel à une enquête en ligne auprès de 908 chercheurs en sciences de l’environnement, issus de milieux linguistiques et économiques différents.
L’étude explore les défis auxquels sont confrontés les scientifiques anglophones non natifs, en particulier ceux issus de communautés défavorisées, dans la conduite et la communication de la recherche scientifique en anglais.
Les barrières linguistiques ont un impact significatif sur le développement de leur carrière et leur représentation globale dans la communauté scientifique.
Les nationalités ont été classées en fonction de leur maîtrise de l’anglais et de leur niveau de revenu, allant de faible à élevé. L’enquête s’est concentrée sur cinq activités scientifiques : la lecture d’articles scientifiques, la rédaction, la publication et la diffusion d’articles scientifiques, et la participation à des conférences.
En outre, l’étude a montré que les anglophones non natifs avaient souvent recours à la diffusion de leurs recherches dans plusieurs langues, en essayant de combler le fossé linguistique. Cependant, les barrières linguistiques ont également affecté leur participation à des conférences, certains choisissant de ne pas assister du tout à des conférences en anglais en raison de leur manque de confiance dans la communication en anglais.
Les résultats soulignent l’inégalité au sein de la communauté scientifique et la perte de contributions précieuses de la part des chercheurs anglophones non natifs. Étant donné que les anglophones non natifs représentent 95 % de la population mondiale, il est essentiel de s’attaquer à ces barrières linguistiques et de favoriser la diversité linguistique dans les sciences. Des efforts doivent être déployés au niveau institutionnel et sociétal pour fournir un soutien linguistique et prendre en compte ces désavantages lors de l’évaluation des résultats scientifiques.
Il est essentiel de surmonter les barrières linguistiques pour promouvoir la diversité et l’intégration dans la science et faire en sorte que les chercheurs talentueux issus de milieux défavorisés puissent contribuer pleinement au progrès scientifique.
L'étude a été publié... en anglais !
Comment puis-je vous aider ?
Si vous faites partie de ceux qui, dans le domaine scientifique/médical, se sentent désavantagés en raison de leurs difficultés en anglais, je peux vous aider de plusieurs façons…
Traductions et corrections d'articles à publier
Avec plus de trente ans d’expérience dans la traduction et la relecture d’articles destinés à être publiés, en particulier dans des revues scientifiques et médicales, je peux certainement vous aider à préparer votre article pour la publication.
Pour chaque mission que j’entreprends avec vous en tant qu’auteur d’un article, vous pouvez être sûr que je vous accompagnerai jusqu’à la publication finale.
Toute correction ou modification requise par la revue (réduction de la longueur de l’article, passage de l’anglais américain à l’anglais britannique, texte supplémentaire…) ou pour de nouvelles publications du même article (par exemple, dans une autre revue), sera prise en charge dans le cadre du prix initial indiqué, sans facturation supplémentaire.
Pour ceux qui ont la possibilité de faire financer les services de traduction / correction par leur institution, cela élimine le casse-tête de devoir faire plusieurs demandes de financement.
Aide à la présentation de vos conférences
Au fil des années, j’ai reçu des demandes de consultants médicaux, chirurgiens, psychiatres, psychologues et psychothérapeutes, mais aussi de préfets, de chefs d’entreprise et de cadres supérieurs pour les aider dans leurs diverses présentations en anglais.
Mes contributions vont de l’aide aux difficultés de prononciation et d’intonation, au développement de réflexes grammaticaux qui aident à structurer naturellement les phrases correctement, jusqu’à la réécriture de l’ensemble de la présentation afin que son élocution soit plus facile pour l’orateur.